Cet idéal jamais atteint par les hommes avait été divinisé (la déesse de la Paix) et Irène fut un prénom assez répandu dans l'Empire d'Orient. Il y fut illustré par la grande impératrice Irène (752-803), l'une des plus cruelles de l'histoire : elle alla jusqu'à faire crever les yeux de son fils qui s'opposait à ses ambitions. Irène n'a jamais cessé d'être attribué dans les pays orthodoxes, héritiers de Byzance, en Grèce, en Russie, en Bulgarie... Dans l'Europe occidentale, il ne fut jamais très fréquent et, par exemple, resta longtemps quasi inconnu en Grande-Bretagne. Au XIXe siècle il fut redécouvert et connut alors des périodes de grand succès aux États-Unis, en Angleterre et en France. Depuis 1950, sa faveur est retombée mais il demeure régulièrement attribué. Sainte Irène (la Paix) était une jeune chrétienne de Thessalonique en Grèce, qui avait deux s½urs, Agapé (l'Amour) et Chiona (la Pureté). Toutes trois furent arrêtées en 304, lors des persécutions antichrétiennes ordonnées par l'empereur Dioclétien pour avoir lu la Bible en public. Agapé et Chiona furent brûlées vives. Irène fut enfermée dans un lupanar - mais personne n'osa toucher à la jeune fille et elle fut à son tour envoyée au bûcher.
IRENE est le 133ème prénom le plus attribué du XXème siècle, et se positionne en 737ème position pour l'année 2006. De 1900 à nos jours, son année record d'attribution est 1930, avec 2.197 naissances.
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